Dépression et confinement : une réalité à prendre en compte

Date de publication 04-09-2023.

Dépression et confinement : une réalité à prendre en compte

Le confinement dans lequel le monde entier s’est retrouvé soudainement plongé pose un risque évident pour la santé mentale des individus.

La pandémie de COVID-19 a eu des effets émotionnels importants sur de nombreuses personnes. Les études montrent que la pandémie a entraîné une hausse significative des symptômes dépressifs et anxieux et qu’elle a exacerbé les troubles mentaux existants.

La dépression existante

Même avant le confinement, les troubles anxieux et de dépression étaient à la hausse chez les jeunes. Dans beaucoup de pays, cette situation s’est encore aggravée ces dernières années, les jeunes étant particulièrement vulnérables aux conséquences néfastes de la dépression, car ils sont plus susceptibles de souffrir de sentiment de solitude et de manque d’accomplissement.

Les effets du confinement sur la santé mentale

Les effets du confinement peuvent être dévastateurs pour la santé mentale. Beaucoup de gens ont eu du mal à s’adapter à ce mode de vie. Ils se sont confrontés à une baisse d’activité physique et sociale, et à des changements dans leurs habitudes de travail et d’étude. Plus inquiétant encore, ils sont souvent privés des liens sociaux et des relations personnelles qui sont si importants pour leur santé mentale et leur bien-être général.

Prise en charge

Alors que les gouvernements et les organismes de santé publique ont pris des mesures pour encourager le confinement et prévenir la propagation du virus, il est important de prendre en compte les conséquences négatives pour la santé mentale, en particulier la dépression étudiante. Les gouvernements et les organismes de santé publique n’ont pas fourni à l’époque des services et des ressources à ceux qui sont confrontés à des problèmes psychologiques liés au confinement, mais commencent à prendre la mesure des choses.

Génération Covid-19 : Trois ans après

Trois années se sont écoulées depuis le début de la pandémie de Covid-19, et il est temps de se demander comment se porte la « génération Covid-19 » ainsi que celle qui la suit.

En mai 2023, 77% des jeunes âgés de 15 à 20 ans se disent motivés dans leurs études, ce qui est une lueur d’espoir. De plus, 71% d’entre eux affichent un optimisme quant à leur réussite future. Cependant, il est important de noter que le retour à la normale n’est pas encore une réalité pour ces jeunes. En effet, 61% d’entre eux se déclarent stressés, et seulement 47% se sentent épanouis.

La crise sanitaire a laissé des séquelles profondes, en particulier chez les collégiens, lycéens et étudiants qui ont vécu une période d’enseignement partiellement à distance, une expérience inédite. Les élèves de lycée ont également dû faire face à la réforme du lycée et aux choix de spécialités, ce qui a ajouté une couche de complexité à leur parcours scolaire.

Le traumatisme lié à la pandémie est encore bien présent, avec une augmentation notable des symptômes et des troubles dépressifs chez les jeunes. Les confinements de 2020 et 2021 ont eu un impact durable sur leur santé mentale, les privant d’interactions sociales essentielles à leur développement. De plus, le décrochage scolaire massif observé pendant la pandémie perdure, avec des inégalités qui se creusent.

En somme, trois ans après le début de la pandémie, la « génération Covid-19 » continue de faire face à des défis importants en matière d’éducation, de santé mentale et de bien-être. La crise sanitaire a laissé des cicatrices profondes, et il est essentiel de continuer à soutenir ces jeunes dans leur parcours vers un avenir meilleur.