Normes pour les voitures : crash test, label, siège bébé…Tour d’horizon

Date de publication 20-09-2018.

Normes pour les voitures : crash test, label, siège bébé…Tour d’horizon

Vous vous considérez comme un chauffeur habile sur la route, mais assurez-vous adéquatement votre sécurité et celle de vos passagers ?

Siège auto, crash test, comment se protéger en voiture ?

En France, le Code de la route prévoit un certain nombre de mesures obligatoires, les connaissez-vous toutes ?

Comment assurer votre protection en tant que conducteur ?

Tout d’abord, vous devez attacher votre ceinture et faire en sorte que vos passagers fassent de même, tant à l’avant qu’à l’arrière du véhicule. Dans la voiture, vous devez ranger de façon accessible un gilet jaune, homologué et fluorescent ainsi qu’un triangle de signalisation, lui aussi homologué. En cas d’urgence, le triangle en question doit être placé à au moins 30 m de votre véhicule.
Depuis le printemps 2018, tous les nouveaux véhicules doivent être pourvus d’un système d’appel d’urgence (Ecall) pour alerter les secours en cas d’accident. Assurez-vous que vos phares soient en bon état de fonctionnement ainsi que vos miroirs. Vous pouvez aussi prévoir une mini-trousse de secours, ce qui peut s’avérer utile en cas d’accident, bien que ce ne soit pas obligatoire.

Comment protéger adéquatement les enfants en voiture ?

Si vous voyagez avec un bébé ou un enfant âgé de moins de 10 ans (où dont la taille n’excède pas 1,35 m), vous devez prévoir un siège auto pour l’y asseoir en toute sécurité. Le modèle de siège « dos à la route » (jusqu’à 70 et 80 cm) est obligatoire pour tout bébé, jusqu’à 15 mois.
Pour les enfants plus âgés, le siège harnais ou siège réceptacle (jusqu’à 100 cm) et le lit nacelle sont autorisés – s’ils portent les labels requis -, tout comme le siège rehausseur.

A quoi ressemblent les tests effectués sur le matériel de sécurité pour enfant ?

Chaque année, les modèles de siège auto d’enfants subissent des crash tests et différents examens, au fur et à mesure de leur production.
Ces crash tests sont effectués à l’aide de mannequins pour évaluer les conséquences d’un choc en cas de collision (frontale, arrière, côté…) contre un obstacle d’un certain poids et impliquant une vitesse d’arrivée donnée. Le harnais doit pouvoir être ouvert puis fermé plus de 5 000 fois sans s’endommager et être en mesure de fonctionner après un choc important. Aucune partie du siège auto de sécurité ne doit se briser et la ceinture de sécurité doit bien rester en place.

Comment vérifier que les équipements sont conformes ?

Sur le gilet jaune de sécurité doit être apposé le marquage CE pour être homologué, et le triangle de signalisation doit être authentifié par le label E-27R.
Quant aux sièges d’auto pour enfant et pour bébé, ils doivent afficher le label ECE R44104 et ECE R129 ; les modèles plus récents doivent disposer d’un système de fixation Isofix. Il y a aussi la norme i-Size, apposée sur l’étiquette, qui mentionne la taille de l’enfant et son poids maximum.

Ce que vous risquez

Déjà, en n’appliquant pas les mesures de sécurité obligatoires, vous mettez la vie et celle de vos passagers en jeu, s’il survient un accident. Si un policier arrête votre véhicule et constate l’absence d’équipements et de mesures de sécurité, vous vous retrouverez avec une contravention « salée » à payer et des points en moins sur votre dossier.
A titre d’exemple, si vous ne portez pas votre ceinture, le montant de la contravention est de 135 € et s’accompagne d’une perte de 3 points sur votre dossier de conducteur.
Pour défaut de transport non-conforme d’enfant ou de bébé, la sanction sera la même. Si vous conduisez en tenant votre téléphone portable à la main, l’amende montera aussi à 135 €. Pour un feu de signalisation très sale ou brisé, l’amende est de 68 €.

Sources :

https://www.legipermis.com/infractions/
https://www.quechoisir.org/decryptage-sieges-auto-la-reglementation-n4541/
http://service.autoplus.fr/eclairage-defectueux-ce-que-vous-risquez/
https://www.securange.fr/le-label-europeen