Stress post traumatique : comment aider les victimes en souffrant ?

Date de publication 12-10-2022.

Stress post traumatique : comment aider les victimes en souffrant ?

Certaines situations malheureuses surviennent parfois lorsqu’on s’y attend le moins. Elles viennent à être une source d’anxiété permanente pour certaines personnes même après l’expérience. Découvrez ici quelques astuces pour aider un proche souffrant de stress post-traumatique.

Qu’est-ce que le stress post-traumatique ?

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est un trouble psychiatrique qui peut survenir chez les personnes qui ont vécu ou été témoins d’un événement traumatique tel qu’une catastrophe naturelle, un accident grave, un acte terroriste, une guerre ou un combat, ou un viol, ou qui ont été menacées de mort, de violences sexuelles ou de blessures graves.

Un événement désagréable subi ou que l’on a su éviter peut conduire à des troubles psychologiques graves. Ainsi, une anxiété permanente peut s’installer chez la personne. En effet, le stress post-traumatique est un état de phobie qui envahit une personne après un incident.

Elle se manifeste par des frissons, la transpiration excessive, l’insomnie, etc. Il est alors nécessaire d’aider une personne à quitter cet état d’esprit qui peut sans doute être délétère pour sa santé.

Le SSPT a été connu sous de nombreux noms dans le passé, comme « choc des obus » pendant les années de la Première Guerre mondiale et « fatigue du combat » après la Seconde Guerre mondiale, mais le SSPT ne touche pas seulement les anciens combattants. Le SSPT peut survenir chez tout le monde, quelle que soit l’ethnie, la nationalité ou la culture, et à tout âge. Le SSPT touche environ 3,5 % des adultes américains chaque année, et on estime qu’une personne sur 11 recevra un diagnostic de SSPT au cours de sa vie. Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de SSPT. Trois groupes ethniques – les Latinos, les Afro-Américains et les Indiens d’Amérique – sont touchés de manière disproportionnée et présentent des taux de SSPT plus élevés que les Blancs non latinos.

Les personnes atteintes de SSPT éprouvent des pensées et des sentiments intenses et perturbants liés à leur expérience, qui persistent longtemps après la fin de l’événement traumatique. Elles peuvent revivre l’événement par des flashbacks ou des cauchemars ; elles peuvent ressentir de la tristesse, de la peur ou de la colère ; et elles peuvent se sentir détachées ou éloignées des autres. Les personnes atteintes de SSPT peuvent éviter les situations ou les personnes qui leur rappellent l’événement traumatique, et elles peuvent avoir de fortes réactions négatives à quelque chose d’aussi banal qu’un bruit fort ou un toucher accidentel.

Un diagnostic de TSPT nécessite une exposition à un événement traumatique bouleversant. Toutefois, l’exposition peut être indirecte plutôt que directe. Par exemple, le SSPT peut survenir chez une personne qui apprend la mort violente d’un membre de sa famille ou d’un ami proche. Il peut également résulter d’une exposition répétée à des détails horribles d’un traumatisme, comme dans le cas d’un policier exposé à des détails de cas de maltraitance d’enfants.

Proposer à l’intéressé une séance d’hypnose

L’hypnose est une pratique de la médecine douce. Elle intervient dans le traitement des maladies liées aux états défavorables. Les approches TTC priorisées par cette dernière se sont révélées très efficaces dans le traitement de ces types de maladies. Sur ce, une séance d’hypnose pourra sauver facilement une personne souffrant de stress post-traumatique.

Soigner le malade avec des antidépresseurs

La médecine moderne propose aussi une kyrielle de médicaments pour traiter le stress post-traumatique. Sur ce, à défaut d’opter pour les traitements de la médecine non conventionnelle, vous pouvez recourir aux anxiolytiques ou aux antidépresseurs pour aider le malade.